CP du 25 novembre 2016
Pour la 3ème année, la CNI souhaite une bonne fête à tous les aides-soignants et auxiliaires de puériculture et met en lumière ces professionnels, qui sont indispensables au bon fonctionnement des établissements de soins, publics ou privés, de jour comme de nuit, en semaine, le week-end et les jours fériés. Victimes aujourd'hui du non remplacement des départs et du remplacement trop partiel des absences dans la fonction publique, les aides-soignants et auxiliaires de puériculture, bien que les plus présents auprès du patient, souffrent d'un manque de temps dans l'accomplissement de leurs soins et, très souvent, rentrent chez eux avec le sentiment de n'avoir pas fait correctement leur travail. A ce ressenti, s'ajoute la multiplication des contrats à durées déterminées dont le renouvellement répété majore l'insécurité et l'angoisse face à l'avenir.
La CNI veut mettre à l'honneur ces professionnels de santé, qui, malgré un manque de reconnaissance des pouvoirs publics, subissent les répercussions physiques liées notamment à la manutention des patients, reviennent sur leurs jours de repos pour pallier à l'absentéisme (au détriment de leur vie privée), pour ne pas mettre en difficulté l'équipe soignante et ne pas pénaliser le patient.
La colère monte chez les aides-soignants. Il est triste de constater que, malgré notre implication pour défendre cette profession, elle demeure trop souvent oubliée.
A l'aube d'une redéfinition des formations AS/AP engagée par la mise en place d'un groupe de travail à la DGOS, le collectif AS/AP de la CNI est favorable à une évolution mais pas dans n'importe quelles conditions. Les aides-soignants et auxiliaires de puériculture attendent des évolutions pour leurs professions qui ne soient pas simplement induites par le manque d'infirmiers ou par la volonté de nos tutelles de légaliser les glissements de tâches (trop fréquents aujourd'hui), mais qui soient bien une vraie reconnaissance des compétences. La CNI continuera à défendre l'intérêt des AS/AP, à oeuvrer en faveur d'une évolution de leurs exercices et à revendiquer notamment un passage en catégorie B.
Le syndicat CNI reste convaincu que l'union fait la force et invite les aides-soignants et auxiliaires de puériculture à rejoindre son collectif pour qu'enfin, les professions d'aide-soignant et d'auxiliaire de puériculture soient reconnues à leur juste valeur.
BONNE FETE A TOUS LES AIDES-SOIGNANTS ET AUXILIAIRES DE PUERICULTURE
Nathalie Depoire
Présidente syndicat CNI
Isabelle Brun
Référente Nationale du collectif AS/AP