1988, mouvement historique
La plus grande manifestation infirmière avait regroupé 100 000 soignants. C’était le 13 octobre 1988, la France découvrait l’ampleur du mal-être des soignants avec une mobilisation massive dans les rue de Paris.
Quelques 25 années plus tard...
Le constat est évident, la situation économique de la France est très délicate et les restrictions budgétaires se succèdent mais tout ne peut pas être accepté en termes de prise en charge. Pour la CNI, la qualité et la sécurité des soins sont la priorité. Elle passe par la qualification de l’ensemble des professionnels et par la reconnaissance des compétences et la valorisation salariale qui en découle. Les revendications sont les mêmes qu’en 1988 et la situation ne cesse de se dégrader...
La CNI soutient l’appel des 100 000
Réunis en assemblée générale nationale les 21, 22 et 23 mai , l’une des premières décisions de la CNI aura été de soutenir et de relayer l’Appel des 100 000. Plus que jamais l’union fait la force. Chaque soignant peut s’engager quelque soit le métier qu’il exerce. La dégradation des conditions d’exercice concerne tous les acteurs de soins. La CNI les invite tous à se déclarer solidaires sur appeldes100000.blogspot.fr et à faire suivre cet appel auprès des professionnels, quelque soit le secteur d’activité (public, privé ou libéral). Les usagers peuvent aussi participer à l’appel pour retrouver une prise en charge à la hauteur de leurs exigences.
La santé sur la table
De l’accès aux soins de qualité pour tous à la reconnaissance de nos conditions d’exercice et de la compétence spécifique de chacun des professionnels du soin, il est temps de réclamer la tenue d’Etats Généraux de la Santé. Toutes les réformes successives ont démontré leurs limites. Sortons de cette spirale infernale.
Nathalie DEPOIRE , présidente de la CNI