La situation pour ces spécialisées est pour nous très injuste, car les IBODE et les Puéricultrice venant de passer au 6ième échelon classe supérieure ont été reclassées au même 9ième échelon qu’une IBODE ou Puéricultrice au 7ième échelon classe supérieure, échelon terminal de l’ancienne grille. Ces IBODE et Puéricultrices qui sont au 7ième échelon de la classe supérieure depuis de nombreuses années, entre 5 et 10 ans d’ancienneté pour la plupart, et qui sont souvent des professionnelles en fin de carrière, ne peuvent pas se permettre d’attendre entre 4 et 8 ans pour avoir une augmentation significative.
Même les services des carrières des DRH des hôpitaux trouvent cette situation ahurissante et nous recevons de nombreuses réclamations sur notre messagerie nationale concernant ce problème spécifique.
Ce constat traduit une pénalisation incontestable pour la fin de carrière et la future retraite de ces professionnels.
Qu’il s’agisse là d’une malencontreuse erreur ou d’une volonté purement comptable, il est urgent et légitime que cette action regrettable soit corrigée afin de rétablir une équité entre les agents.
A cette demande prioritaire, s’ajoute bien sûr celle d’une réelle revalorisation de notre filière en adéquation avec nos compétences et nos responsabilités.
Nous nous permettons également de vous rappeler l’attente des cadres de la Fonction Publique Hospitalière puisque, contrairement à l’accord de février 2010, la revalorisation annoncée au 1er juillet 2012 n’a fait l’objet, à ce jour, d’aucune parution de décret.
Vous comprendrez aisément, Madame la Ministre, que ces manquements répétés soient perçus par les professionnels comme une absence totale de reconnaissance au regard des compétences, des responsabilités et des contraintes.
En conséquence, nous sollicitons votre intervention rapide pour remédier à cette situation.
Je vous prie de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de ma considération distinguée.
Nathalie DEPOIRE