Bonne année, bonne santé… et un cœur solide pour nos soignants !
Alors que plusieurs hôpitaux déclenchent le plan blanc, qui pense aux soignants qui sont au cœur de l’action ? Plutôt que d’égrener la longue liste des maux liée à leurs conditions de travail, nous avons choisi des mots légers pour rester positifs en ce début d’année… ils le méritent.
Des corps… hors rythme
Être soignant, c’est faire un marathon quotidien : porter des patients, piétiner des heures, jongler avec des postures improbables. Résultat ? Des lombaires qui claquent, des poignets qui protestent et des articulations qui réclament des congés. Bref, des corps à bout de souffle qui continuent malgré tout à avancer à un rythme effréné.
Fatigue chronique: le cœur au bord de l’arythmie
Commencer la journée épuisée ? Une routine pour 96 % des soignants. Leurs nuits de repos ressemblent à un tracé d’ECG instable : désordonnées, stressantes, et rarement réparatrices. Les repos sont souvent illusoires, les journées de travail à rallonge, leur énergie oscille entre batterie faible et mode économie.
Des Émotions proches de la fibrillation
Passer du sourire d’un patient guéri à la douleur d’une famille endeuillée, le tout en une heure, c’est le quotidien des soignants. Entre stress constant et "fatigue compassionnelle", leurs émotions sont sous pression permanente, avec parfois des flashbacks dignes d’une série dramatique… mais sans les pauses publicitaires.
Vie sociale en bradycardie
Quand on doit assurer la continuité des soins malgré les baisses d’effectifs. Difficile de trouver du temps pour soi. Les soirées entre amis ? Annulées. Les week-ends en famille ? Supprimés. Les plannings deviennent aussi imprévisibles qu’un cœur en arythmie. Leur vie sociale fonctionne au ralenti, voire en arrêt complet.
Mettons du cœur à les soutenir
Un ministre délégué à la santé, cardiologue de surcroît, c’est peut-être le signe qu’il saura donner le rythme pour que les métiers de la santé obtiennent enfin la reconnaissance qu’ils méritent.
Aucun soignant du comité rédactionnel n’a été blessé lors de l’écriture de ce texte. Nous espérons que cette touche d’humour ne blessera personne non plus. Bon courage à eux, encore et toujours.
Mesnier Christophe le 5 janvier 2025
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