Au lendemain de ces trois jours de deuil national, et même, si nous ne pourrons, ni ne devons oublier les terribles événements de ce vendredi 13 novembre 2015, nous souhaitons avant tout garder en mémoire les nombreux élans de solidarité et les messages d'espoir.
Concernant les propos de la Ministre de la Santé, qui a salué le « professionnalisme et la réactivité exceptionnelle » des hospitaliers, nous prenons note bien sûr.
Mais sa déclaration, permettez-nous l'expression, relève « du minimum syndical » et nous déplorons qu'il ait fallu vivre des heures aussi dramatiques pour cette prise de conscience.
Si cette reconnaissance pouvait s'exprimer par une réelle volonté d'améliorer les conditions de travail des soignants au quotidien, elle deviendrait alors bien plus pertinente et crédible...
Aux forces de l'ordre, aux hospitaliers, aux pompiers, aux ambulanciers et aux secouristes, nous tenons à témoigner le plus grand respect.
A toutes les blouses blanches médicales et paramédicales, présentes à l'hôpital ou l'ayant rejoint, après parfois une journée de travail, en surmontant la peur d'être pris pour cible en chemin, nous souhaitons rendre hommage et exprimer la fierté que nous éprouvons à faire partie de cette famille professionnelle et d'en partager les valeurs.
Par votre mobilisation cette nuit-là, durant laquelle vous avez, sans relâche, pansés, soignés, réconfortés, accompagnés, blessés et proches des victimes, sauvés des vies, vous avez démontré à quel point l'union soignante est une force.
A vous tous et toutes, nous voulons dire MERCI et n'oublions jamais que nous sommes des humains, forts de notre professionnalisme tout en restant conscients de nos fragilités.
Prenez soin de vous.
La CNI