Stéphanie Rist, rhumatologue et députée du Loiret depuis 2017, vient d’être nommée ministre de la Santé.
À 52 ans, elle prend ses fonctions à un moment charnière : l’hôpital peine à recruter, les équipes s’épuisent et l’accès aux soins reste une préoccupation majeure.
Connue pour être l’autrice de la loi Rist (2021) — texte visant à encadrer l’intérim médical et à traduire certaines mesures du Ségur de la santé.
Si la loi a voulu rétablir une forme d’équité, elle a aussi été vivement critiquée pour ses conséquences sur la continuité des soins et certaines fermetures de services.
Depuis 2022, sept ministres se sont succédé à la Santé. Comme Yannick Neuder, Stéphanie Rist connaît déjà le terrain hospitalier comme praticienne. Reste à savoir si cette expertise se traduira en mesures concrètes et durables pour l’hôpital et le système de santé.
Pour les professions soignantes, et tout particulièrement pour les infirmiers, nous attendons que les décrets issus de la loi du 19 juin 2025 respectent enfin les espérances formulées depuis plusieurs années.
Le syndicat CNI reste vigilant et réactif par rapport au projet à venir.